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Écriture et témoignage


Les insensés sensés ou la rédemption

Publié par Solange sur 30 Mars 2014, 21:36pm

Article L122-4

"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque."

Article L335-2

"Toute édition d'écrits, de composition musicale, de dessin, de peinture ou de toute autre production, imprimée ou gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon ; et toute contrefaçon est un délit. La contrefaçon en France d'ouvrages publiés en France ou à l'étranger est punie de deux ans d'emprisonnement et de 150 000 € d'amende."

Article L335-3

"Est également un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d'une œuvre de l'esprit en violation des droits de l'auteur, tels qu'ils sont définis et réglementés par la loi."

 

Ils ont du bon, du mauvais, tué le bon, sens, essentiel, artiste peintre ou chanteuse, le rêve sacrifié mais lequel ? Ils se perdent sur la route, leurs effets, paillettes et couleurs à la poubelle, tout est mal fait, concentré dans un linceul où la mort d'un rêve est une cruelle réalité. Ils ne sont pas éternels. Choisissant le chemin d'un pèlerin maudit, ils s'en vont jouer aux enfers, jongler des boules de neige de feu tels des enfants soufflant sur un océan de braises. Nul n'est sérieux défiant l'immatériel, nul n'est plus grand que Dieu ou son absence. Nul ne s'affranchit des évidences, des conséquences, soit-il né du hasard ou du divin, la chaleur d'un printemps en automne est insensé mais, il laisse entendre une différence.

Des plaies arides à la sécheresse d'une lame glacée, le souvenir stérile d'un destin fermé où s'ouvre l'opportunité, la chaleur d'un printemps en automne, une clarté du lendemain où douleur et chagrin s'estompent

au gré du vent, des accidents... de parcours, du mauvais temps.

Des plaies comme des canyons formés à la lame d'un couteau, le sol est aride, le ciel glacé !

En fermant les yeux sur leur destin.

Ils ont fermé la vie et je suis né dans l'oublie, des pages vierges sont à noircir, d'une encre nouvelle avant de mourir.

Les rêves oubliés sont mortels.

La destruction est un parasite colonisateur, un ôte indésirable invitant à balayer tout le reste, tout le reste ne faisant pas envie lorsque me regardant dans le miroir j'y vois un visage dont je n'apprécie pas les contours. Laideur ou médiocrité me font douter du bonheur potentiel auquel j'aimerais pouvoir prétendre tout en le sachant inaccessible. Une porte entrouverte me fait entrevoir une lueur d'espoir dont je n'ose, par conscience, tenter d'en franchir le seuil, l'espace, la légèreté. La grâce en estime la grandeur, la profondeur. Le soleil intérieur, boîte de secours le cœur en panne, source de vie sans obstacle, qu'est-je donc à avoir honte ou peur ? Je ne porte pas le masque trompeur. La sincérité m'accompagne tel un curseur m'indiquant le premier pas puis le second, une boussole, une carte des étoiles à laquelle je prête attention. Carte, mon horizon est accepter la banalité même si je souffre-douleur de la voir imperfection. De ne pas atteindre le rivage supérieur, tendant toujours vers la perfection, ça fait mal. Les belles personnes peuvent en jouer, troublant leurs auditeurs, spectateurs, admirateurs mais moi, je préfère garder le silence, m'effacer, regarder ailleurs, si s'y suis mieux placée pour observer le bonheur d'être seule à s'aimer.

Le défaut des apparences est leur reflet dans un monde à outrance, où le rêve n'est pas parfait, il a une odeur de rance, il vieillit. Recyclés les amours, les amitiés, s'en va la vie, elle continue, entre corps nus refait surface.

Cet autre ne saurait remplacer ce qui est déjà perdu, s'il est voué à être pendu, défaire les chaînes qui l'oppressent.

Si elle l'emporte ce ne sera qu'une conséquence ...la maladie

Celui d'un travail de sape

Celle de leur vie, ils la nient, la mettent sous le pied

Écrasée je suis en les voyant partir eux aussi, depuis longtemps dans un mensonge.

Ils miment le bonheur comme une île, un rivage jamais atteint.

Ils se parent de toutes les beautés, de tous les artifices pour se donner bonne conscience, se dire ils réussissent malgré les conséquences.

Mais c'est une petite mort annoncée, une longue agonie.

Rien dans l'expression de leur visage n'est heureux.

Rien n'est beau, ni joli.

Tout est affreux comme les nuages qu'ils ont construit.

Des remparts de pare-bonheur, de joie avortée.

Je n'ai jamais compris où ils voulaient aller, où ils voulaient en finir.

En finir avec moi comme un désaveu d'impuissance parce que la mienne existe belle et bien.

Et je sais, je sais que j'ai aussi à défaire pierre par pierre ce qu'ils ont construit comme paradis, l'enfer !

Les rêves ne sont pas immortels.

Ils partiront avec moi si je ne fais rien.

Ils s'évanouiront.

Comme le monde...sous mes pieds lorsque meurtris je me réfugie dans l'ombre.

The Desert by Tomhawk

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